
(Sud Ouest) Pays basque: les réfugiés basques devraient rentrer dans leurs villes natales

Ces hommes et femmes de nationalité espagnole sont pour certains d’anciens militants d’ETA, pour d’autres de simples sympathisants de la cause basque. © Photo
Jean-Daniel Chopin
Une centaine d’exilés basques était rassemblée ce samedi à Arcangues pour annoncer leur retour imminent
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e samedi à la mi-journée, une centaine de membres du Collectif des Exilé(e)s politiques basques s’est donné rendez-vous à Arcangues pour annoncer de manière officielle leur retour vers leur ville natale.
Ces hommes et femmes de nationalité espagnole sont pour certains d’anciens militants d’ETA, pour d’autres de simples sympathisants de la cause basque. La plupart d’entre eux ont fui le Pays basque espagnol dans les années 1970 et 1980 pour échapper aux forces de polices.
Cet exil les a souvent conduit à s’installer de l’autre côté de la frontière, à Hendaye, Ciboure, Saint-Jean-de-Luz, Bayonne. Et parfois, beaucoup plus loin. De nombreux réfugiés résident toujours en Amérique du Sud, en République dominicaine ou en Afrique.
« Nous avons encore des difficultés à faire revenir toutes les personnes qui composent notre collectif, mais nous avons fait le choix, dès aujourd’hui, de donner des solutions aux situations qui offrent des possibilités. Donc, nous allons à partir de maintenant commencer à parcourir les rues de nos villes natales. Vous nous reverrez dans nos rues et places de nos villages d’origine », a déclaré le Biscayen Jon Irazola, un des représentants de ce collectif.
Les réfugiés qui entament dés aujourd’hui samedi le chemin du retour ne font pas, ou plus, l’objet de poursuites judiciaires. Il existerait entre 300 et 500 exilés basques éparpillés à travers le monde.