La dynamique « Ni ere Banoa-J’y vais! »
Nous sommes un collectif composé de 23 acteurs sociaux (1) , politiques et syndicaux qui s’engagent à mener une dynamique de réflexion et de mobilisation autour des conséquences du conflit au Pays Basque, en accompagnant notamment la mise en place des feuilles de route des collectifs des prisonnier-e-s politiques basques (EPPK) et des exilé-e-s politiques basques (EIPK).
Cette dynamique débute le 15 juin 2013 à Biarritz, avec une première réunion adressée par le Collectif EIPK aux acteurs sociaux et politiques du Pays Basque en vue de leur présenter leur feuille de route pour la résolution de la situation des exilé-e-s politiques basques dans le cadre du processus de paix.
Au lendemain de cette première discussion et réflexion avec le collectif EIPK, un cycle de réunions se met en place pour réfléchir à la mise en place de la feuille de route du collectif EIPK et pour répondre aux différentes mesures répressives qui succédaient à l’annonce du collectif EIPK.
Le 28 décembre dernier, le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) présentait une déclaration faisant état des pas que les prisonnier-e-s politiques basques étaient prêts à faire dans le cadre des Recommandations pour impulser le processus de paix.
Conscients de l’importance des pas effectués par ces deux collectifs, nous avons élargi notre réflexion aux conséquences du conflit comprenant la résolution de la situation des exil-é-e-s et des prisonnier-e-s politiques basques.
Ainsi, notre démarche se base sur trois constats principaux et communs de notre collectif (plus d’information dans le manifeste accessible ci-après) :
• D’une part, des nouvelles majorités composées d’acteurs de tous horizons se sont créées au Pays Basque en faveur de la résolution du conflit.
• D’autre part, les Etats français et espagnol répondent à cette demande majoritaire de la société par la répression (Herrira, collectif des prisonnier-e-s, collectif des exilé-e-s). Ils ne font aucun pas dans le sens de la résolution et essayent de bloquer le processus de paix.
•Enfin, au niveau international, le positionnement en faveur de la résolution prend de plus en plus d’ampleur. Par ailleurs, nous pensons que les feuilles de routes présentées par les collectifs des exilé-e-s et prisonnier-e-s politiques basques sont des apports primordiaux au processus de paix. Nous tenons à souligner le sérieux de ces feuilles de route et le rôle qu’elles doivent jouer dans la résolution.
Nous sommes prêts à travailler avec eux à une résolution intégrale du conflit qui mettra fin à la situation qu’ils vivent.
Par conséquent, nous demandons d’urgence l’arrêt des mesures d’exception dont ils sont la cible.
(1) Ligue des Droits de L’Homme; Bake Bidea; Cimade; Herrira; Etxerat; Comité pour la Défense des Droits de l’Homme en Pays Basque; Anai Artea; Observatoire International des Prisons; Herriarekin; LAB; Union Syndical Solidaire; CGT territoriaux Biarritz; ELB; CFDT santé sociaux Pays Basque; Aitzina; EHZ; EELV; EHBAI; Abertzaleen Batasuna; Sortu; NPA Pays Basque; Autonomia Eraiki; Eusko Alkartasuna.